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PROTOCOLE

QUESTIONS PRELIMINAIRES

1. L'opération a-t-elle été conçue pour répondre à une question précise ? 
(une seule réponse possible)  manuel(Diap. N°166). Cette question est la question centrale posée par le protocole. Il s’agit ici de définir précisément la question abordée et en complément de réfléchir à la variable mesurée, (et la population statistique sur laquelle on travaille, c’est-à-dire l’ensemble de la population sur laquelle on pourra extrapoler les résultats obtenus). On peut revenir à cette question après avoir fait le point sur le protocole si les objectifs semblent trop flous au départ.





2. Est-ce que cette opération cible une variable en particulier ? 
(une seule réponse possible)  manuel(Diap. N°166). En lien avec la première question, il s’agit ici de connaitre le type de données nécessaire pour répondre à la question que l’on se pose (Cf. Glossaire p.14, Variable). Il est indispensable de savoir définir la variable cible. Par exemple : « OUI », « ABONDANCE RELATIVE » ou « OUI », « POURCENTAGE DE RECOUVREMENT ». Si un protocole relève simultanément plusieurs variables (par exemple des recouvrement mais aussi une hauteur moyenne des végétaux), il est possible de remplir une grille d’analyse pour chacune de ces variables. Si on se contente d’analyser la méthode, on peut se contenter d’une seule grille et cocher « NE S’APPLIQUE PAS » pour les questions nécessitant d’entrer des valeurs numériques (Q.7 et Q.14).




CONCEPTION DU PROTOCOLE

3. Utilise-t-on une technique d'échantillonnage sur la(les) variable(s) étudiée(s) ? 
(une seule réponse possible)  manuel(Diaporama -> Diap. N°96 à 106). Ou : « Etudie-t-on l’ensemble du système ciblé par la Question 1, ou une partie seulement ?  (cf. Glossaire p.12, Echantillonnage). Si l’étude ne couvre pas l’ensemble de la population ciblée par l’étude, la réponse est « OUI » ; si l’on cherche à mesurer l’ensemble de la variable, la réponse est « NON ».




4. Existe-t-il un protocole défini pour cette étude ? 
(une seule réponse possible)




5. Existe-t-il une fiche de terrain unique, ou une application numérique portable conçue pour ce protocole ? 
(une seule réponse possible)





6. Existe-t-il une version écrite du protocole à laquelle se référer en cas de soucis sur le terrain ? 
(une seule réponse possible)  manuelIl arrive parfois que certains protocoles n’existent que par transmission orale. On risque alors fortement de biaiser les données en modifiant au fil des ans le protocole. La présence d’un protocole écrit est donc indispensable.




PRISE EN COMPTE DE LA VARIABILITE GEOGRAPHIQUE DU SYSTEME

7. Quelles sont les valeurs maximales, minimales et moyennes obtenues sur variable mesurée ? (SUR L’ENSEMBLE DES SITES, ET SUR UNE MEME ANNEE - HORS VALEURS TROP EXTREMES). 
(plusieurs réponses)  manuelÉchantillonnage : ne pas rechercher l’exhaustivité mais sélectionner un certain nombre de sous-unités pour extrapoler les résultats à l’ensemble du système)(Diap. N°118 & 119). Il convient de ne pas entrer ici des valeurs trop extrêmes mais les bornes contenant environ 95% des valeurs de l’échantillon. Ces données permettent d’estimer assez grossièrement si la taille de l’échantillon collecté (cf. Q.8) est suffisante pour obtenir des résultats suffisamment précis.


(en présence-absence, et pour toute mesure dont l’analyse ne passe pas par un calcul de moyenne (indicateurs...)

8. Nombre total de points de mesure sur la variable ciblée ?   manuelComme indiqué, on entre ici le nombre de points DANS L’ESPACE (on ne prend pas en compte les répétitions), où des données sont collectées (nombre de placettes, de points d’écoute, nombre d’observations…).
Insérez des chiffres uniquement.

(pour un suivi continu, on entrera ici le nombre de fiches remplies par an (si le pas de temps du protocole est d’un an) = nombre de données)

9. Existe-t-il une hiérarchisation et/ou une stratification de l’espace dans l’aire géographique ?
(ex : Massif montagneux > Vallée > Forêt) 

(une seule réponse possible)  manuel(Diaporama -> Diap. N°138 à 142). N.B : hiérarchisation et stratification peuvent être présents sur une même opération de collecte ; en effet on peut réaliser par exemple trois Transects comprenant dix points de mesures (=hiérarchisation), et ce sur trois strates (par exemples dans trois milieux différents). (Cf. Glossaire p.13).





10. Y a-t-il une localisation géographique des données ?
(une seule réponse possible)




11. Est-ce que des zones ont été exclues avant étude, à l’intérieur de l’aire géographique étudiée? 
(une seule réponse possible)  manuel(Diap. N° 147). Lorsque l’on débute une étude sur un territoire donné, on exclut parfois des zones de l’aire géographique pour différentes raisons (zones difficiles d’accès, zones inadaptée pour l’espèce cible…). Ces exclusions géographiques posent la question de la représentativité de l’échantillon collecté. On peut-être amené à reformuler la question à laquelle on est en train de répondre, car nos résultats ne sont plus forcément extrapolables (Diap. N°122). Une solution possible face à ce problème : faire quelques mesures dans les zones difficiles/inaccessibles/exclues afin de comparer les résultats obtenus avec le reste de la zone d’étude, ou revoir son extrapolation à des surfaces plus raisonnables.




12. Les zones d’échantillonnage sont elles choisies de façon strictement aléatoire (ou systématique) à tous les niveaux d’organisation de l’espace ? 
(une seule réponse possible)  manuel(Diaporama -> Diap N° 129 à 146). Ou : « Les différents points de collecte de données offrent-ils une représentation objective de la zone d’étude ? ». Le terme aléatoire ne désigne pas forcément le fait de tirer tous les points de mesure totalement au hasard : si l’on a peu de points, on peut se retrouver dans des situations délicates où tous les points sont dans la même zone. On peut alors utiliser des grilles (= échantillonnage systématique). L’important est que tous les points de la zone d’étude aient potentiellement la même probabilité d’apparaître dans l’échantillon final. Cette question NE S’APPLIQUE PAS pour les protocoles visant à l’exhaustivité sur le paramètre étudié.




                                                                On considère aléatoires toutes les méthodes pour lesquelles on a fait en sorte que tous
                                                                les points de la zone d’étude aient la même probabilité d’être échantillonnés.

                                                                

13. Taille des sites d’étude ? 
(une seule réponse possible)  manuelOn veut savoir ici si chaque mesure se fait dans un périmètre prédéfini et constant (= STANDARDISE), ou, si ce n’est pas le cas, si la taille des sites est mesurée (=MESURE). Dans les autres cas, répondre « NON ».





PRISE EN COMPTE DE LA VARIABILITE TEMPORELLE DU SYSTEME

14. Donner une estimation des valeurs minimales et maximales de la variable ciblée, obtenues sur un même site (SUR UN SEUL SITE, ET SUR L’ENSEMBLE DE LA PERIODE D’ETUDE - HORS VALEURS TROP EXTREMES). 
(une seule réponse possible)  manuelIdem Q.7, mais cette fois on entrera les données relatives à un seul site (site présentant une variabilité moyenne-élevée par rapport à l’ensemble des sites). A nouveau il s’agit d’estimer la variabilité pour savoir si le protocole peut apporter des estimations précises, cette fois à l’échelle d’un seul site.



15. A quel intervalle de temps ce protocole est-il répété ? (= quel est le PAS DE TEMPS du protocole ?) ( continu : pour les protocoles qui s’appliquent en permanence sur le terrain) (si celui-ci est complexe, possibilité de le détailler dans la case "remarque" pour mémoire). 
(une seule réponse possible)  manuelLe pas de temps est l’intervalle de temps entre 2 réplications du protocole. Pour un suivi, le pas de temps sera souvent annuel ou saisonnier, pour des mesures de températures ou de variables physiques relevées automatiquement, ou pour des bases de « contact », on peut être sur des suivis considérés comme continus.




                                                                

16. Ce rythme de relevés est-il calé sur le cycle d’activité du sujet d’étude ? (si ce n’est pas le cas, alors le rythme d’activité du sujet devient une source de variabilité supplémentaire) 
(une seule réponse possible par unité de temps)  manuelSAISON : est-ce que le protocole impose des standards dans la date de passage ?
HEURE : est-ce que le protocole impose des standards dans l’heure de passage ?
Dans les deux cas on cochera la case « ne s’applique pas » si l’on considère que le paramètre étudié ne varie pas à l’échelle d’une saison ou à l’échelle d’une journée, respectivement.

SAISON :
                
                
                
                
HEURE :
                
                
                
                
                                                                

17. Quel est le nombre de mesures effectuées sur un même site lors d’une saison complète d’échantillonnage (réplication des mesures) ? 
(une seule réponse possible)  manuelCette fois, on veut savoir combien de mesures ont eu lieu sur chaque site, dans un pas de temps (cf. Q.15 ci-dessus). Par exemple, pour le protocole « Pic de la Guadeloupe », 4 IKA sont réalisés tous les ans (le pas de temps est d’un an). On cochera donc ici la réponse « AUTRE », puis on entrera dans le champ correspondant « 4 ».Pour les protocoles continus sur un site, on entrera ici le nombre de données collectées sur un site en un pas de temps, si cette configuration convient à l’opération effectuée sur le terrain.





                                                                

18. Combien de temps/ d’années cette opération de collecte de données doit-elle durer ? 
(une seule réponse possible)  manuelEntrer ici la durée totale prévue pour ce protocole, si il a été prévu de répondre à la question sur une période déterminée. Pour faciliter les calculs, il est demandé ici de répondre à cette question en utilisant la même unité de temps que pour la question 15. Pour les suivis pérennes dans le temps, cocher la case « SUIVI A DUREE INDETERMINEE TYPE VEILLE ».




                                                                

19. Temps de prospection  ? 
(une seule réponse possible)  manuelLe temps de prospection correspond à l’effort d’échantillonnage sur le terrain. Il est souvent primordial de le prendre en compte pour pouvoir comparer des données entre sites ou d’une année sur l’autre. On peut le fixer (par exemple deux heures par site), cocher alors « STANDARDISE » ; on peut aussi le mesurer (cocher« MESURE »). Si l’effort n’est pas pris en compte, cocher « NON ». Pour de nombreuses opérations où il n’est pas question de détecter des individus, mais de réaliser des mesures sur le terrain (exemple : recouvrement floristique, relevés de paramètres physiques du milieu, évaluer le succès de reproduction d’une espèce), cette question « NE S’APPLIQUE PAS ».





AUTRES VARIABLES

20. La variable étudiée et sa mesure sont-elles influencées significativement par la météo ou d’autres variables physiques ou variables du milieu ? 
(une seule réponse possible)  manuel(Diap. N° 63 & 64). On demande ici à l’utilisateur de réfléchir à d’autres variables extérieures (bien souvent la météo) pouvant modifier (= apporter de la variabilité dans) les résultats obtenus. Si un facteur quelconque peut influencer les données obtenues d’une année sur l’autre, ou au sein d’une même année, ou entre les sites, etc. Et ce de façon notable, cocher « OUI ».




                                                                

21. L’application standard du protocole limite-t-elle cette variabilité ? 
(une seule réponse possible)  manuelPour pallier à ce problème (cf. Q.20), on peut choisir de réduire cette variabilité en imposant des conditions standards : une température minimale ou un vent maximal à ne pas dépasser pour l’application du protocole par exemple. Si ceci est défini dans le protocole, cocher « OUI ».




                                                                

22. Le cas échéant, les variables ayant le plus d’influence sont-elles systématiquement relevées ? 
(une seule réponse possible)  manuelSi les variables environnementales ont une influence sur l’étude et ne sont pas standardisées, il peut être nécessaire de relever les plus importantes afin de les prendre en compte lors des analyses de données. Si celles-ci sont mesurées systématiquement, cocher « OUI ».




                                                                

PRISE EN COMPTE DE L’OBSERVATEUR

23. Les données relevées sur le terrain sont-elles influencées par l’observateur ? 
(une seule réponse possible)  manuel(Diaporama -> Diap. N°168 à 205). Ou : « Est-ce que deux personnes différentes prenant la même mesure obtiendront des résultats différents ? » (Suffisamment différents pour influencer les résultats d’une analyse par exemple). Cette question est primordiale car la variabilité apportée par la mesure elle-même a tendance à brouiller l’information que l’on cherche à relever sur le terrain. Il faut donc mettre en œuvre autant de moyens que possible pour la réduire.




                                                                

24. Le nom de l’observateur est-il renseigné ?
(une seule réponse possible)




25. Les compétences nécessaires sont-elles durablement présentes au sein du personnel ?
(une seule réponse possible)




PRECISION DE LA MESURE

26. Y a-t-il des répétitions de mesures pour estimer la précision des données (double mesure, mesure par deux observateurs différents….) ? 
(une seule réponse possible)  manuel(Diap. N° 186 & 187). Par répétition de mesure on entend prendre la même mesure de façon simultanée ou quasi-simultanée par un même observateur. Ceci permet d’estimer la fiabilité des mesures.




                                                                

27. Mise en place de méthode prenant en compte la détection (distance sampling / capture recapture / présence – absence) ? 
(une seule réponse possible)




28. La qualité de la mesure a-t-elle évolué ou est-elle susceptible d’évoluer sur la durée de l’opération ?
(par « évolution de qualité de la mesure » on entend évolution de l’efficacité de la détection par l’observateur, ou amélioration du matériel utilisé) 

(une seule réponse possible)  manuelSi les observateurs, ou le matériel utilisé, ont progressé ou sont susceptibles de progresser sur la durée du protocole, cocher OUI.




                                                                

RESPECT DU PROTOCOLE

29. Globalement, au vu des données obtenues, les informations requises sont-elles correctement renseignées ? 
(une seule réponse possible)




                                                                

30. Les données nulles (absences) sont-elles toujours rapportées ? 
(une seule réponse possible)  manuelLa valeur de la donnée nulle doit être communiquée aux agents de terrain afin d’obtenir un jeu de données cohérent. En effet un zéro est une donnée comme une autre et doit être relevé systématiquement pour ne pas biaiser les résultats.




31. Les standardisations spatiales et temporelles sont-elles strictement respectées sur le terrain ? 
(une seule réponse possible)  manuelIl s’agit ici de savoir si tous les sites sont correctement suivis, et si le protocole est bien respecté par les différents observateurs : est-ce que les dates et les horaires sont respectés ? Est-ce que le temps de prospection est toujours noté, ou respecté s’il est standard ? Etc. La présence d’hétérogénéité dans la méthode employée sur une opération de terrain peut remettre totalement en cause l’obtention de résultats.




                                                                

STOCKAGE ET ANALYSE DES DONNEES

32. Y a-t-il une phase de relecture ou de validation des données après ou pendant la saisie ? 
(une seule réponse possible)  manuelEst-ce que quelqu’un vérifie et corrige les éventuelles données aberrantes après saisie ? Y’a-t-il une procédure type de relecture/validation des données en amont de leur intégration à la base de données ?




33. Sous quelle forme les données sont-elles conservées ? 
(une seule réponse possible)






                                                                

34. Existe-t-il une valorisation régulière de ce travail ? 
(une seule réponse possible)  manuelPar valorisation on entend ici un rendu des résultats obtenus (graphiques, bilans), auprès de l’équipe gestionnaire, du grand public, des personnes participant au terrain…